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Au pied du fort de Brégançon, il y a la Méditerranée, le soleil et le vent qui caresse les vignes du château Malherbe. C’est l’histoire d’une famille amoureuse d’un lieu, de sa beauté et de ses vins.
Route du bout du monde, l’adresse du château Malherbe ne laisse aucun doute. Le lieu est magnifique. À gauche, le fort de Brégançon, lieu de villégiature des présidents de la République; en face, la mer scintillante autour des îles d’Or. Ce qui était autrefois la ferme en permaculture du fameux fort s’étend aujourd’hui sur soixante hectares, dont vingt-cinq plantés de vignes. L’endroit a été investi en 1938 par la famille Ferrari, d’origine lyonnaise, pour y passer ses vacances et s’adonner à sa passion de la pêche. Un petit port naturel se cache avec son garage à bateaux au bout d’une parcelle de vignes. Au milieu des années 1950, la troisième génération des Ferrari sur ces terres décide de convertir le domaine en vignoble en respectant les deux terroirs radicalement différents qui le composent. L’un sablonneux, l’autre argilo-schisteux, ils sont tempérés par la mer qui lèche les parcelles et donne aux vins un côté salin qui appelle l’assiette. Déjà à l’époque, la famille est sans concession pour ce qui concerne les pesticides et autres intrants qui pourraient polluer leur terre. Bio dès ses débuts, même si le concept était loin d’être encore né, le domaine est désormais cultivé en biodynamie et certifié Demeter. Ses principaux cépages sont le grenache et le sémillon auxquels s’ajoutent rolle, mourvèdre, syrah, cinsault et ugni blanc. Sébastien Ferrari, un des deux frères de la quatrième génération, insiste sur le côté très traditionnel de ses vins. Ici, pas de rosés clairs (il les nomme « les rosés lifestyle ») ni de négoce, mais des vins de gastronomie. Récoltés manuellement, les raisins connaissent un pressurage délicat ou un pigeage au pied et un élevage en cuves inox ou en fûts de chêne. Un travail artisanal et un interventionnisme minimal, certes très coûteux, que la famille revendique fièrement. L’idée est de faire très bien des vins de terroir qui allient fraîcheur, équilibre et complexité, « le modèle bourguignon en Provence ». La propriété produit environ 45 % de vin rosé, 30 % de blanc et le reste en rouge. La cinquième génération promet elle aussi d’être hermétique aux effets de mode.
Pointe du Diable 2021 : La version rouge de cette cuvée qui constitue l’entrée de gamme de la propriété existe depuis vingt ans, mais elle a évolué ces trois dernières années. Son assemblage à dominante syrah, complétée de grenache, inclut désormais de jeunes parcelles. Très joli nez et bouche en accord qui révèle l’entière palette aromatique de la syrah avec un côté très cuir et une touche de violette. Fraîcheur et gourmandise.
Château Malherbe 2021 : Si la syrah domine toujours, elle est ici assemblée au mourvèdre et au grenache. Ceux-ci lui donnent un côté compoté, tandis que les terroirs de schistes lui apportent une expression plus complexe et enrobée.
Madame Ferrari 2021 : C’est le second millésime de cette micro-cuvée issue des plus vieilles parcelles de grenache, mourvèdre, cinsault et rolle, assemblés à parts égales. Beaucoup de fruit et d’élégance donnent à ce rouge de macération, d’infusion, à la couleur très pâle, la capacité de s’adapter à nombre de plats.